L’accord signé par l’USM, la Fédération Patronale et les commissions paritaires AGIRC/ARRCO, permettant aux salariés de Monaco de bénéficier de leur retraite complémentaire à 60 ans sans abattement, (pour les salariés ayant effectué au moins la moitié de leur carrière à Monaco), avait été prorogé jusqu’à 1er Janvier 2014 grâce à l’intervention de l’USM.
Les commissions paritaires AGIRC/ARRCO ont accepté de reconduire ce dispositif jusqu’au 1e janvier 2017 afin de tenir compte des spécificités monégasques en matière de retraite.
Auteur/autrice : hotelleriedemonaco.com
Au final selon les chiffres de la C.A.R. il y a un excédant de plus de 10 millions d’euros pour le dernier exercice 2011/2012, alors que pour l’exercice 2010/2011 il y avait un excédant d’un peu plus de 4 millions d’euros….bref 6 millions d’excédant supplémentaire qui iront grossir le bas de laine de la CAR qui représente plus d’un milliard…
Vraiment rien d’encourageant….
VOICI LA LOI DU GOUVERNEMENT
- Adjoindre aux taux de cotisations énoncés ci-avant un taux additionnel variable de cotisation :
- Entre 0,8 et 1,3 % pour la cotisation employeur.
- Entre 0,4 et 0,7 % pour la cotisation salariée.
(En fonction des résultats enregistrés chaque année).
Pour 0.4%, Augmentation de votre cotisation CAR de 135.36€ par an pour un salaire mensuel brut de 2818.92€.
2.Faire évoluer le salaire de base CAR (le diviseur) de l’inflation + 1,1 point maximum.
Par conséquent, le nombre de points acquis pour un même salaire sera inférieur à ce qu’il est aujourd’hui, et donc, la retraite diminuée d’autant.
CONSEQUENCES
Pour les retraités :
Leur pension sera revalorisée seulement de la valeur de l’inflation (volonté du Gouvernement) sauf si le rapport de force imposera une progression plus forte, et subira même, compte tenu du calcul de l’inflation INSEE hors tabac, France entière, une perte du pouvoir d’achat localement.
Pour les actifs :
- Perte de pouvoir d’achat du salaire à cause de la nouvelle cotisation
- Baisse des pensions de retraite par rapport à la situation actuelle avec une plus faible acquisition du nombre de points lorsqu’ils liquideront leur retraite
- Couplée à un affaiblissement de la revalorisation de ces points, cantonnée au maximum à l’inflation.
Nous nous réjouissons que quinze des plus grands chefs français, emmenés par Alain Ducasse et Joël Robuchon viennent de lancer lundi une appellation pour distinguer «les restaurants de qualité» et « le fait maison». Cette idée fait suite au vœu adopté le 13 novembre 2012 à l’unanimité par le conseil économique et social… de Monaco, vœu présenté par Mr Messy Jean-Pierre, secrétaire général des cuisiniers pâtissiers et tabliers bleus. Ce vœu vise à instaurer en Principauté un label de qualité dans la restauration, en vue d’une meilleure information du consommateur sur la qualité des produits utilisés, recommandant les produits locaux et une haute qualité alimentaire propre et juste.
Le 15 juillet 2011
Un Accord a été signé !!!
Un Accord a été signé relatif à l’indemnité de nourriture. Entre L’AIHM, le syndicat des Hôtels, cafés, restaurants et Le Syndicat des Cuisiniers et Pâtissiers de Monaco.
IL A ÉTÉ DÉCIDÉ CE QUI SUIT :
– Application au 1er juillet 2011, l’indemnité de nourriture sera versée pour tous les jours du mois de présence ou de repos. Le versement sera effectué sur la base de 30 jours par mois, et deux repas par jour (201.60€).
– Rappel sera égal à 50% du total de l’indemnité de nourriture journalière, calculée selon le tarif de l’époque concernée – actuellement 6.72€ – multipliée par le nombre de jours de repos écoulés depuis l’engagement (dans la limite de cinq ans).
– Ce rappel transactionnel sera versé en trois versements :
– à concurrence de [_20_]% avec la paie de novembre 2011,
– à concurrence de [_40_]% avec la paie de novembre 2012,
– à concurrence de [_40_]% avec la paie de novembre 2013.
– L’entreprise proposera à chaque salarié concerné une lettre lui indiquant le montant transactionnel offert et les échéances de versement.
Pour les anciens salariés de Monaco ou ayant changé d’établissement.
- s’ils en font la demande auprès de l’entreprise qui les employait, ils pourront bénéficier d’un rappel transactionnel identique au titre de la prime de nourriture.Ce montant sera versé en une seule fois.
A Monaco comme partout en Europe la précarité progresse et submerge la vie des plus démunis.
A Monaco, comme ailleurs, dans le privé comme dans le public, se développe le cancer des contrats à durée déterminée, du travail intérimaire, des suppléances, des astreintes, des vacations, des extras, du temps partiel subi,…
A Monaco, pire qu’ailleurs, le patronat et l’État, ont fait du licenciement sans motif la pire arme jamais inventée pour fragiliser le contrat à durée indéterminée et la situation de chaque salarié !
Nous, soussignés, nous engageons contre toute forme de précarité, pour une limitation stricte de l’usage des contrats précaires dans la loi du secteur privé et dans les statuts des services publics et de la Fonction Publique, et nous agissons plus particulièrement pour l’obligation légale de motiver tout licenciement, conformément au respect de la dignité du salarié et des recommandations de toutes les organisations internationales de droits de l’Homme.
Demandent:
-
Aux Directions de leurs entreprises :
- Le respect des Conventions Collectives et accords,
- La fin du détournement de masse,
- La mise en place de grilles de salaires revalorisantes,
- Un véritable 13ème mois.
-
A l’Association de l’Industrie Hôtelière Monégasque :
- L’élaboration de grilles de salaires qui reconnaissent véritablement les qualifications professionnelles
- Des négociations pour répartir les bénéfices de la baisse de la TVA sur la restauration
-
A l’Inspection du Travail :
- Une implication plus soutenue et effective dans le respect des droits des salariés.
-
Au Gouvernement et au Conseil National :
- L’élaboration de lois sociales protectrices,
- La fin de l’autorisation du licenciement non motivé,
- L’abandon des projets de flexibilité et d’annualisation du temps de travail.
Les salariés de la SBM et de l’Hôtellerie Monégasque, déjà pénalisés dans leurs emplois et leurs salaires par la crise financière et économique n’entendent pas, après 30 ans de stagnation ou de reculs sociaux, en subir davantage les effets, ni en supporter les conséquences.
Ils réitèrent leur refus de tout abandon de droits, et se déclarent déterminés à agir dans la voie du progrès social et du respect de leur dignité.


Participation des Syndicats des H C R et des Cuisiniers Pâtissiers.
Amendement N° 2 au document du Congrès d l’USM
L’EXCELLENCE
Depuis de nombreuses années les salariés sont « invités » à offrir « l’excellence » aux clients. Le terme de ‘conscience professionnelle » à d’abord cédé la place à « professionnel »
(il fallait être professionnel) puis aujourd’hui, le mot est dans tous les discours :
- Il faut viser l’excellence !
Les salariés sont conditionnés, entrainés dans cet objectif collectif. Alors qu’avant les salariés travaillaient pour leur patron, ils ont ensuite travaillés pour leur entreprise, et aujourd’hui, miracle, directement pour les clients. Ainsi en s’effaçant de la relation directe patronat/salariat, les employeurs ont réussi le tour de force de convaincre les salariés de leur responsabilité totale face aux clients. Cela ne se fait pas sans quelques méthodes de conditionnement, qui pour en être modernes n’en sont pas moins très insidieuses, très prégnantes voir parfois sectaires et totalitaires. Nous faisons face à une méthode moderne d’exploitation, qui renforce l’exploitation traditionnelle, par le conditionnement extrême des cerveaux. Ce sont tour à tour les fameux stages d’entreprise, les clients mystères, l’auto contrôle du travail par les salariés eux même, avec dénonciation douce des collègues, à la clé, évaluation directe, par le client, du travail présenté par le salarié etc etc. Au nom de « l’excellence » ces méthodes ôtent au travail tout son caractère valorisant et épanouissant pour lui substituer le stress, le mal être et la contrainte du salarié. En considérant les classes sociales, on constate que le patronat qui exige « l’excellence » du salarié est aujourd’hui –crise aidant- très très loin d’avoir fait preuve lui même « d’excellence » dans ses prérogatives. Exiger « l’excellence » de ses subordonnés pendant que l’on conduit l’économie mondiale à la faillite a de quoi fournir au salariat les arguments idéologiques nécessaires à une reprise en main de son propre combat de classe. Les salariés doivent se réapproprier l’idée selon laquelle ils sont les valeurs sures de la production. Ils sont la « chance » des employeurs et non l’inverse. Ils doivent participer eux mêmes à la création des améliorations des conditions de travail. Ils produisent les richesses de ce monde, et doivent en prendre leur part.
Union des Syndicats de Monaco – Avril 2008 Tel : 00-377 93 30 19 30 / Fax : 00-377 93 25 06 73 e-mail : usm@usm.mc / site : www.usm.mc