Mois : janvier 2013

Indemnité nourriture

Le 15 juillet 2011
Un Accord a été signé !!!

 Un Accord a été signé relatif à l’indemnité de nourriture. Entre L’AIHM, le syndicat des Hôtels, cafés, restaurants et Le Syndicat des Cuisiniers et Pâtissiers de Monaco.

IL A ÉTÉ DÉCIDÉ CE QUI SUIT :

Application au 1er juillet 2011, l’indemnité de nourriture sera versée pour tous les jours du mois de présence ou de repos. Le versement sera effectué sur la base de 30 jours par mois, et deux repas par jour (201.60€).

 

Rappel sera égal à 50% du total de l’indemnité de nourriture journalière, calculée selon le tarif de l’époque concernée – actuellement 6.72€ – multipliée par le nombre de jours de repos écoulés depuis l’engagement (dans la limite de cinq ans).

Ce rappel transactionnel sera versé en trois versements :

– à concurrence de [_20_]% avec la paie de novembre 2011,
– à concurrence de [_40_]% avec la paie de novembre 2012,
– à concurrence de [_40_]% avec la paie de novembre 2013.

– L’entreprise proposera à chaque salarié concerné une lettre lui indiquant le montant transactionnel offert et les échéances de versement.

Pour les anciens salariés de Monaco ou ayant changé d’établissement.

  • s’ils en font la demande auprès de l’entreprise qui les employait, ils pourront bénéficier d’un rappel transactionnel identique au titre de la prime de nourriture.Ce montant sera versé en une seule fois.

lettre type IN

telechargement lettre IN

NOUS SOMMES TOUS PRÉCAIRES !

A Monaco comme partout en Europe la précarité progresse et submerge la vie  des plus démunis.
A Monaco, comme ailleurs, dans le privé comme dans le public, se développe le cancer des contrats à durée déterminée, du travail intérimaire, des suppléances, des astreintes, des vacations, des extras, du temps partiel subi,…
A Monaco, pire qu’ailleurs, le patronat et l’État, ont fait du licenciement sans motif la pire arme jamais inventée pour fragiliser le contrat à durée indéterminée et la situation de chaque salarié !
Nous, soussignés, nous engageons contre toute forme de précarité, pour une limitation stricte de l’usage des contrats précaires dans la loi du secteur privé et dans les statuts des services publics et de la Fonction Publique, et nous agissons plus particulièrement pour l’obligation légale  de motiver tout licenciement, conformément au respect de la dignité du salarié et des recommandations  de toutes les organisations internationales de droits de l’Homme.

Les salariés de l’Hôtellerie de Monaco, réunis le 23 Juin 2009

 

 

Demandent:

  1. Aux Directions de leurs entreprises :

    1. Le  respect des Conventions Collectives et accords,
    2. La  fin du détournement de masse,
    3. La  mise en place de grilles de salaires revalorisantes,
    4. Un  véritable 13ème mois.
  1. A l’Association de l’Industrie Hôtelière  Monégasque :

    1. L’élaboration  de grilles de salaires qui reconnaissent véritablement les qualifications  professionnelles
    2. Des  négociations pour répartir les bénéfices de la baisse de la TVA sur la  restauration

 

  1. A l’Inspection du Travail :

    1. Une  implication plus soutenue et effective dans le respect des droits des salariés.
  1. Au Gouvernement et au Conseil National :

    1. L’élaboration  de lois sociales protectrices,
    2. La  fin de l’autorisation du licenciement non motivé,
    3. L’abandon  des projets de flexibilité et d’annualisation du temps de travail.

 

Les  salariés de la SBM et de l’Hôtellerie Monégasque, déjà pénalisés dans leurs  emplois et leurs salaires par la crise financière et économique n’entendent  pas, après 30 ans  de stagnation ou de  reculs sociaux, en subir davantage les effets,   ni en supporter les conséquences.

Ils  réitèrent leur refus de tout abandon de droits, et se déclarent déterminés à  agir dans la voie du progrès social et du respect de leur dignité.

« Ne rien faire, c’est accepter et reculer »

Participation des Syndicats des H C R et des Cuisiniers Pâtissiers.

Amendement N° 2 au document du Congrès d l’USM

L’EXCELLENCE

                            Depuis de  nombreuses années les salariés sont « invités » à offrir  « l’excellence » aux clients.                             Le terme de  ‘conscience professionnelle » à d’abord cédé la place à  « professionnel »

(il fallait être professionnel) puis aujourd’hui,  le mot est dans tous les discours :

  1. Il faut viser l’excellence !

Les salariés sont  conditionnés, entrainés dans cet objectif collectif.                             Alors qu’avant les  salariés travaillaient pour leur patron, ils ont ensuite travaillés pour leur  entreprise, et aujourd’hui, miracle, directement pour les clients.                             Ainsi en  s’effaçant de la relation directe patronat/salariat, les employeurs ont réussi  le tour de force de convaincre les salariés de leur responsabilité totale face  aux clients.                             Cela ne se fait  pas sans quelques méthodes de conditionnement, qui pour en être modernes n’en  sont pas moins très insidieuses, très prégnantes voir parfois sectaires et  totalitaires.                             Nous faisons face  à une méthode moderne d’exploitation, qui renforce l’exploitation  traditionnelle, par le conditionnement extrême des cerveaux.                             Ce sont tour à  tour les fameux stages d’entreprise, les clients mystères, l’auto contrôle du  travail par les salariés eux même, avec dénonciation douce des collègues, à la  clé, évaluation directe, par le client, du travail présenté par le salarié etc  etc.                             Au nom de  « l’excellence » ces méthodes ôtent au travail tout son caractère  valorisant et épanouissant pour lui substituer le stress, le mal être et la  contrainte du salarié.                             En considérant les  classes sociales, on constate que le patronat qui exige  « l’excellence » du salarié est aujourd’hui –crise aidant- très très  loin d’avoir fait preuve lui même « d’excellence » dans ses  prérogatives.                             Exiger  « l’excellence » de ses subordonnés pendant que l’on conduit  l’économie mondiale à la faillite a de quoi fournir au salariat les arguments  idéologiques nécessaires à une reprise en main de son propre combat de classe.                             Les salariés  doivent se réapproprier l’idée selon laquelle ils sont les valeurs sures de la  production. Ils sont la « chance » des employeurs et non l’inverse.                             Ils doivent  participer eux mêmes à la création des améliorations des conditions de travail.                             Ils produisent les  richesses de ce monde, et doivent en prendre leur part.

 

Union des Syndicats de Monaco – Avril 2008                             Tel : 00-377 93 30 19 30 / Fax :  00-377 93 25 06 73                             e-mail : usm@usm.mc / site : www.usm.mc